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20-35 ans : Une retraite pour Faire le Point en juillet



Du 22 au 28 juillet 2023 :
Une retraite spirituelle pour jeunes pros et étudiants

Prière, fraternité, enseignements, services, discernement : tout pour une semaine équilibrée !

Suivez le guide en cliquant ici :

Icone Faire le point
Tous les renseignements sont sur cette page !

Vidéos

Teasers 2018, malheureusement nous n’avons plus de temps pour la production vidéo… :





Voici les vidéos de présentation des années précédentes :

2016 :

2015 :

Abbaye St Eustase : Retraite vocation de la femme (18-35 ans)



Femme, qui cherches-tu ? (Jn 20, 15)

Retraite chez nos sœurs bénédictines

La communauté des sœurs bénédictines de l’Abbaye Notre-Dame Saint Eustase, à Eyres-Moncube (40) propose une halte spirituelle pour jeunes femmes du 17 au 21 mai 2023 (Ascension).
Avec la participation du père David Perrin, o.p.
Télécharger le flyer

La vocation de la femme ?

Les moniales ont une parole à offrir sur la vocation de la femme.
Elles ont aussi et surtout un témoignage à donner, elles qui sont femmes comme toute femme, et épouses et mères d’une façon particulière mais bien réelle.
Venez voir, entendre, expérimenter : cela pourra vous aider à trouver et prendre votre place en tant que femme, et devenir féconde pour le monde.

Pour qui ?

Pour des étudiantes et des jeunes pros, 18 – 35 ans

Quand ?

Ascension 2023 : du 17 mai (17h30) au 21 mai (15h00)

Comment ?

  • Découvrir une communauté de sœurs bénédictines
  • Recevoir un enseignement sur la féminité
  • Célébrer la liturgie
  • Participer au travail manuel avec les sœurs
  • Rencontrer une sœur ou un prêtre

Avec qui ?

Les sœurs, et le père David Perrin, dominicain à Bordeaux.

Renseignements et inscription

Formulaire ci-dessous, ou bien ici : RITRIT

    Pour vérifier que vous n'êtes pas une machine

    captcha

    Que lisez-vous au dessus ?

    5e dimanche : Servir la bonté et la beauté du monde

    5e dimanche ordinaire A :
    Matthieu 5, 13-16

    Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde..

    Ces deux images, le sel et la lumière, semblent à première vue bien différentes, et leur rapprochement peut laisser perplexe. Rien ne les rapproche extérieurement : le sel semble une réalité si humble et cachée, et la lumière si noble et éclatante ! Ils semblent parler de manière presque contradictoire de la vocation du chrétien.
    Pourtant chacun des deux est à la fois caché et bien présent, humble et noble. Ils sont cachés, car tout relatifs aux autres choses : le sel est relatif aux aliments, et la lumière l’est aux objets. On ne goûterait guère le sel s’il ne mettait en valeur les autres aliments. On ne verrait pas la lumière si elle ne se reflétait pas sur les objets. Chacun est pour les autres, au service des autres, et c’est là leur noblesse : ils rendent bon, ils rendent beau. Ou peut-être devrais-je dire plutôt qu’ils révèlent la bonté et la beauté des choses, de la vie. Haute mission que l’on attend d’eux. L’échec de cette mission, la fadeur ou la pâleur, peut leur valoir le mépris, ou tout simplement l’ignorance.
    Il est un autre point commun. Le sel, comme la lumière, pour accomplir leur noble vocation, doivent certes être présents, mais aussi rester humbles et discrets, ne pas s’imposer. La force du sel, comme celle de la lumière, pourraient en effet tout brûler, soit écraser tous les autres goûts, soit aplanir la diversité des couleurs. Or remplir leur service nécessite que les autres soient mis en valeur, finalement jusqu’à ce qu’on les oublie parce qu’ils donnent juste ce qu’il faut.
    Belle parabole de notre place de chrétiens dans le monde. Il s’agit pour nous d’être là, bien présents au cœur du monde, dans notre spécificité, mais pour les autres. Parce que nous sommes peu, il faut avoir d’autant plus de goût, il faut briller d’autant plus pour accomplir notre vocation. Mais il faut aussi d’autant plus se donner dans le service, être pour le monde, aimer toute la Création de Dieu pour la rendre meilleure, et plus belle.

    Prière universelle :

    PU 5e dimanche ordinaire A

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Une seule des deux images n’aurait-elle pas suffi au message ? Qu’apporte chacune ?

    Comprendre sa foi :

    Comment Jésus a-t-il été le premier sel de la terre et lumière du monde ?

    Vivre avec Jésus :

    Comment est-ce que je désire marcher à la suite du Christ pour être avec lui sel et lumière ?

    Baptême du Seigneur : Institué par la voix du Père

    Baptême du Seigneur A : Institué par la voix du Père
    Matthieu 3, 13-17

    Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie. »

    Pour conclure le temps de Noël, célébration de la première manifestation du Christ au monde, la liturgie nous donne à entendre la voix du Père. Quel cadeau ! Ce cadeau, nous le devons au Seigneur Jésus lui-même, qui seul peut l’avoir raconté, offert à ses disciples. C’est le récit d’une vocation, au sens propre : Jésus est appelé par son nom, et par là institué par son Père. Jésus est désigné par son nom le plus essentiel. Le nom, c’est très important, surtout dans la Bible : le nom donné par Dieu dit l’identité et la « vocation » de la personne. Ce nom de « Fils bien-aimé » dit à la fois la plénitude de sa dignité divine, et l’essentiel de sa mission humaine. Il est Fils unique, bien-aimé, venu révéler aux hommes l’amour du Père.
    L’Esprit vient reposer sur Jésus, la plénitude de l’Esprit de Dieu. Ce n’est pas qu’il n’y était pas avant, puisqu’on sait qu’il est à l’œuvre depuis sa conception. Il s’agit d’une manifestation pour le monde. L’action de l’Esprit a permis l’Incarnation. L’action de ce même Esprit institue aujourd’hui la mission. Par cette onction, tout va s’accomplir.
    C’est l’onction sacerdotale que reçoit Jésus de son Père, au moment où, à la surprise de Jean lui-même, il descend dans les eaux pour participer à la purification de tout le Peuple. « Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple. » (He 2, 17) Il accomplit toute justice, il nous ouvre le chemin de l’obéissance au Père : « Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l?obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel, car Dieu l?a proclamé grand prêtre de l?ordre de Melkisédek. » (He 5, 8-10).
    C’est aussi l’onction prophétique que reçoit Jésus. Il est le fils/serviteur annoncé par Isaïe dans la première lecture. En grec, c’est le même mot… Il est l’élu de Dieu, le choisi, sur qui repose l’Esprit, pour aller parler à toutes les Nations.
    C’est aussi l’onction royale que reçoit Jésus, car la voix du père évoque le Ps 2, 7 « Il m’a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. » », en écho à la prophétie de Nathan à David à propos de sa descendance : « Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. » (2 Sm 7, 14).
    Dans l’Ancien Testament, le Bien-aimé par excellence, fils promis, unique, chéri de son père, c’est aussi Isaac. De lui Abraham a entendu : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. » Dans la vie de Jésus, toute paternité et toute filiation s’accomplit en plénitude : la voix du Père nous l’atteste. Mystère.

    Prière universelle :

    PU Baptême du Seigneur A

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Comment la première lecture éclaire-t-elle la personne et la mission de Jésus ? Et la seconde, qu’ajoute-t-elle ?

    Comprendre sa foi :

    Qui est Jésus selon ces lectures ? Et qui sommes-nous en lui, nous qui sommes devenus fils de Dieu par le baptême et la confirmation ?

    Vivre avec Jésus :

    Est-ce que je prends le temps d’entendre le Père me dire que je suis son fils/sa fille bien-aimé(e) sur qui repose l’Esprit ?

    19e dimanche : Veiller et servir

    19e dimanche ordinaire C :
    Luc 12, 32-48

    Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller.

    Nous ne savons pas quand l’Époux reviendra dans la gloire, à la fin des temps. C’est déjà une bonne raison de se tenir prêt, dans l’espérance. Quand nous autres moines nous levons tôt le matin pour veiller et prier, c’est bien cette venue que nous attendons, que nous espérons, que nous voulons hâter par notre prière. Notre intercession pour le monde veut en éloigner le mal. Mais notre veille de garde est aussi tournée vers la venue quotidienne de la grâce. Dès le petit matin, avant l’aurore, nous préparons nos cœurs, nous préparons le cœur du monde, à accueillir sa présence dans nos vies.
    Car la venue de l’Époux n’est pas strictement réservée à la fin des temps. Dieu vient à notre rencontre plus souvent que cela. Il peut venir à tout moment, et la manière dont il s’y prend est toujours inattendue. C’est pourquoi il ne faut pas seulement attendre, mais veiller, être aux aguets, ouvrir les mirettes de son cœur pour le reconnaître. Christ ressuscité est là présent dans la simplicité de nos vies, et il mendie notre attention et notre amour.
    Il vient dans le frère qui demande un service. Il vient dans la sœur qui a besoin d’être écoutée et aimée. Il vient dans le pauvre qui frappe à notre porte. Il vient dans la personne seule, malade, rejetée qui mendie un peu de compagnie, un peu d’humanité. Il vient dans les enfants et les jeunes qui recherchent des éducateurs. Il vient dans les communautés d’Église qui recherchent des ouvriers de l’Évangile et des pasteurs. Il vient dans les paumés assoiffés de repères pour leur vie. Il vient dans nos voisins et nos compagnons de travail qui portent sans espérance leurs fardeaux cachés. Tout ce que nous aurons fait au plus petit d’entre les hommes, c’est à lui que nous l’aurons fait.
    En attendant son retour glorieux, l’Époux souffrant a besoin de nous. Qui répondra à son appel quand il frappe à la porte ? Qui prendra la tenue du service de ses frères et sœurs ? Qui donnera tout pour gagner le trésor de l’amour ?

    Prière universelle :

    PU 19e dimanche ordinaire C

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quel est le rapport entre veiller et servir ?

    Comprendre sa foi :

    Le retour du Christ est-il lointain ? cette perspective devrait-elle marquer notre vie spirituelle ?

    Vivre avec Jésus :

    Comment est-ce que je veille ? Comment est-ce que je sers ?

    13e dimanche : Messager du Christ

    13e dimanche ordinaire C :
    Luc 9, 51-62

    Jésus envoya, en avant de lui, des messagers.

    Ce dimanche, la suite du Christ se présente dans toute son exigence. Désirer marcher en compagnie de Jésus, c’est choisir de partager avec lui sa condition d’errant au service de la Bonne Nouvelle, renoncer aux attaches sociales, à la stabilité d’une position. L’appel du Christ fait sentir l’urgence de la mission : il surpasse toute urgence, jusqu’à enterrer ses parents. L’éternité n’attend pas, car à tout moment la mort vient mettre fin à cette vie. Il ne laisse pas de place pour les conditions, pour le retard d’une décision, pour un attachement au passé. Le Maître met face à la radicalité du choix pour le Royaume de Dieu, parce que la vraie Vie est ailleurs.
    Faut-il vraiment tout abandonner, couper tout lien, renier famille, amis, devoirs humains ? Seul Dieu, de qui vient toute vie, tout lien, tout devoir, peut le demander avec une telle radicalité. Seul le Christ peut exiger qu’on laisse tout pour le suivre.
    Si Jésus place devant cette exigence de la vie pour Dieu, c’est qu’il l’a vécue en plénitude, il en connaît la nécessité. L’évangile nous le montre durcissant sa face au moment de prendre la route de Jérusalem, parce qu’il pressent ce qui l’attend, parce qu’il sait que le Dieu qui l’envoie est rejeté en ce monde. Le village de Samaritains qui refuse sa visite n’est que l’image d’un monde qui ne veut pas de Dieu. Et le refus du châtiment proposé par les « fils du tonnerre » est la manifestation de vraie force qui l’habite : ne rien réclamer pour lui parce qu’il est venu pour les hommes, refuser toute violence parce que que le Royaume ne s’impose pas.
    Au-delà de ce qu’il faut quitter, la vraie exigence de la suite du Christ se situe sans doute dans cette décision radicale de ne pas laisser de place à la violence, même devant le refus du message apporté. Sans doute faut-il s’être détaché de tout lien humain pour devenir un tel messager de Dieu, et avoir la force d’accomplir la mission du Christ, qui est devenue celle du chrétien.

    Prière universelle :

    PU 13e dimanche ordinaire C

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quels sont les liens entre l’anecdote du début de l’évangile et les trois appels qui suivent ?

    Comprendre sa foi :

    Tous les chrétiens sont-ils concernés par cette radicalité, ou s’adresse-t-elle seulement à certains ?

    Vivre avec Jésus :

    Et moi, quelle est ma vocation ?

    5e semaine de Pâques : Aimer comme le Ressuscité

    5e dimanche de Pâques C :
    Jean 13, 31-35

    À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

    Seul le témoignage de l’amour est vraiment convainquant. Seul il dit vraiment Dieu. Sa gloire n’est pas démonstration de puissance. Elle est son amour, un amour qui va plus loin que l’amour même. Elle est la manifestation de sa miséricorde et de son pardon, c’est-à-dire réponse d’amour même au rejet, au mépris, à la haine.
    Le service de cette gloire de Dieu est notre vocation à tous. Aimer comme Jésus nous a aimés : quelle mission ! Nous connaissons nos défaillances dans l’amour, nos faiblesse, nos limites. Nous savons que nous ne sommes pas à la hauteur de l’idéal. Mais le Père le sait aussi. C’est pour cela qu’il nous a donné son Fils. C’est pour cela qu’il nous donne l’Esprit.
    La vie monastique, et plus généralement la vie chrétienne, c’est uniquement chercher à aimer Dieu et ses frères en vérité, et progresser dans cette voie sans se lasser, sans cesse. Les deux deviennent progressivement tout un, et cela de plus en plus. Aimer Dieu devient aimer ses frères. Et aimer ses frères, devient aimer Dieu. Le frère qui vit cela, peut-être avec beaucoup de difficultés sur son chemin, est alors de plus en plus un « moine », un homme « unifié » par l’amour. L’Esprit Saint fait du chrétien une image toujours plus limpide de Dieu pour tous les hommes.

    Prière universelle :

    PU 5e dimanche de Pâques C

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Qu’est-ce qu’il y a de nouveau par rapport au Décalogue dans le commandement de l’amour ?

    Comprendre sa foi :

    Peut-on vraiment commander l’amour ? L’amour existe-t-il sur commande ?

    Vivre avec Jésus :

    L’amour des personnes qui m’entourent sert-il de base à mes choix quotidiens ?

    4e semaine de Pâques : Suivre le Ressuscité

    4e dimanche de Pâques C :
    Jean 10, 27-30

    Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.

    Chacun de nous est intimement connu de Dieu. Nous pouvons sans crainte répondre à cette attention par notre confiance totale. C’est vers une plénitude de Vie que nous conduira la suite du Ressuscité, c’est-à-dire vers la parfaite communion au Père, source de toute vie. Cette confiance mise en Dieu ne doit pas être un sentiment vague, confus, indéterminé, quelque chose dont on essaie de se persuader pour se rassurer, mais qui ne débouche sur rien de concret. La vraie confiance s’engage, elle s’applique à écouter, elle désire obéir et fait tout pour se rendre attentive à la voix qui la mettra en marche.
    Mettre sa confiance en Dieu, s’appliquer à écouter la voix du Bon Berger, et chercher sans cesse comment suivre le Ressuscité sur le chemin de la vie éternelle, c’est le privilège du chrétien, de tout chrétien. S’interroger sur sa vocation en ce monde et dans l’Église n’est pas une question réservée à quelques jeunes qui pourraient être appelés à une vie plus intimement et visiblement consacrée à Dieu. Bien sûr, c’est une question qu’il est important de se poser lorsqu’on est jeune, et que la vie invite à donner une orientation à sa vie. Mais l’Esprit souffle où il veut et quand il veut. Le Ressuscité se manifeste comme il veut, et à qui il veut, pour appeler à sa suite. Parfois sa voix est claire et forte, souvent elle est discrète. Parfois il parle une fois et cela suffit, souvent il guide pas après pas. Parfois il semble tout demander et tout donner d’un coup, mais le plus souvent il construit avec nous notre vie pierre après pierre, il nous fait entrer très progressivement dans l’autre vie, la vie éternelle.
    Le Ressuscité veut nous donner la vie, lui qui a donné sa vie pour nous. Recevoir cette vie, c’est donner notre vie pour lui. Sa voix résonne parfois en notre cœur. Elle résonne le plus souvent par l’appel de nos frères, et en particulier ceux qui souffrent. Elle résonne par tous ceux qui ont besoin auprès d’eux de la présence du Ressuscité : les enfants qui souffrent, les vieillards abandonnés, les personnes désespérées, les chercheurs de sens, les victimes de la violence, tous ceux qui errent sans berger pour les guider et les protéger.
    Qui répondra à cette voix qui crie ?

    Prière universelle :

    PU pour le 4e dimanche de Pâques C

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    « Le Père et moi nous sommes un » : selon ce texte, pourquoi est-il important pour nous que Jésus soit un avec le Père ?

    Comprendre sa foi :

    Y a-t-il des « brebis » qui écoutent la voix de Dieu sans forcément le savoir, qui le suivent d’un cœur droit sans se dire disciples, et qui obtiendront en héritage la vie éternelle ?

    Vivre avec Jésus :

    Quelle voix autour de moi me brise le cœur ? Qui voudrais-je aider, servir, aimer, parce que si peu le font ?

    3e semaine de Pâques : Accueillir le Ressuscité

    3e dimanche de Pâques C :
    Jean 21, 1-19

    Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.

    Chacun accueille le Ressuscité à sa manière. « C’est le Seigneur! » Jean reconnaît le Ressuscité et témoigne. Pierre accueille le témoignage et va à la rencontre de Jésus. Les autres sont dans la barque, affairés à l’œuvre de Dieu. La vie spirituelle prend de multiples formes, et la rencontre avec le Ressuscité a de multiples effets. Chacun son tempérament, sa grâce, sa vocation. Il en faut pour voir au-delà du visible immédiat. Il en faut d’autres pour se jeter à l’eau et montrer le chemin. Il en faut enfin tout simplement pour gérer la barque pendant que les premiers ont le nez en l’air et que les seconds laissent libre cours à leur impulsivité !
    L’important, c’est que tous se retrouvent autour du Ressuscité, autour de la table eucharistique, autour du service du prochain. C’est ainsi que Jésus ressuscité se fait reconnaître, c’est ainsi qu’on peut le reconnaître : dans la mémoire vivante du don de sa vie, célébrée tant dans la liturgie que dans le service des hommes, en son Nom. L’un est indissociable de l’autre. L’un et l’autre, ensemble, sont la vraie confession de la foi et de l’amour. L’un et l’autre nous rassemblent en un seul Corps, le Corps du Ressuscité, présent dans le monde, pour le Salut de tous les hommes.
    C’est pourquoi là se produit LE dialogue. Là est posée LA question : « M’aimes-tu ? » Le dialogue entre Jésus et Pierre est le dialogue de tous les chrétiens avec leur Seigneur. Il est le dialogue intime de chacun avec lui dans l’Eucharistie et dans le service des autres. Pour peu que l’on soit sincère avec soi-même, le « tu sais bien que je t’aime » reste en travers de la gorge, comme pour Pierre : nous connaissons notre infidélité. Pourtant Jésus ne nous retire pas sa confiance. Dans sa Miséricorde, il nous appelle tout de même à l’amour, il nous croit encore capable d’amour et de fidélité. Il nous confie nos frères, chacun selon sa grâce, et il nous invite à le suivre, chacun à sa manière.
    À présent, c’est par l’amour et le service du frère que nous voyons que nous pouvons accueillir le Ressuscité et répondre à l’amour de Dieu que nous ne voyons pas.

    Prière universelle :

    PU 3e dimanche de Pâques C

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    A quelles autres scènes de la vie de Jésus fait penser ce récit ?

    Comprendre sa foi :

    Pourquoi les disciples ne reconnaissent-ils pas Jésus tout de suite ? Pourquoi est-ce important qu’ils le reconnaissent à ses actes plus qu’à son apparence ?

    Vivre avec Jésus :

    Est-ce que je suis attentif à la présence personnelle du Ressuscité quand je célèbre la messe et quand je sers mes frères ?

    5e semaine : Envoyés par la Parole

    5e dimanche ordinaire C :
    Luc 5, 1-11

    Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »

    Il y a deux semaines, la parole d’Isaïe s’accomplissait dans la synagogue de Nazareth. La semaine dernière la parole de Jésus faisait scandale. Ce dimanche, la parole de Dieu nourrit les foules, elle fascine un homme, elle envoie en mission.
    Par esprit de service, Simon-Pierre avait prêté sa barque pour que Jésus puisse enseigner la foule. Que s’est-il passé dans l’intimité de son cœur durant ce temps où il était tout proche de Jésus, face à la foule, à écouter lui aussi le Maître ? Il faut vraiment que Simon-Pierre, pêcheur déçu par une nuit de travail infructueux, ait été fasciné par la parole de Jésus pour partir au large et jeter son filet en plein jour. Sur sa parole il le fit, sans hésiter. Ni sa peine perdue, ni son découragement, ni son expérience de pécheur, ni le regard des autres ne l’ont retenu. Ayant entendu, il obéit, en dépit de l’incongruité de la demande de ce rabbi charpentier. C’est pourquoi il a vu le miracle s’accomplir, il a cru que Dieu était à l’œuvre, il a adoré son Seigneur, il s’est laissé envoyer. Et c’est pour cela que la Parole nous est parvenue.
    Quelques mois ou quelques années plus tard, c’est sur le bord de cette même mer qu’il sera confirmé dans son appel, après une nuit d’échec bien plus cuisante. C’est après avoir renié trois fois son maître et son Seigneur, après avoir pleuré amèrement sur son échec, après avoir été lent à croire à la bonne nouvelle de la résurrection, qu’il entendra le Seigneur lui dire : « Pais mes agneaux ». Ce n’est sans doute plus l’effroi qui le saisissait alors, mais la honte que venait effacer la douceur du pardon. Pierre, l’homme faible et pourtant le messager choisi, passé par le feu de la tentation, par la brûlure de la chute, et finalement relevé par son Seigneur, était alors prêt pour sa mission de pêcheur d’homme. Il n’avait pas laissé seulement ses filets pour suivre le Christ. Il avait renoncé à sa propre vie, à sa propre force, pour que la Parole puisse retentir et agir.
    Comme Simon-Pierre tout baptisé, est appelé à écouter, se laisser fasciner, croire, et partir en mission. C’est notre vocation à tous. Aucun échec, aucune faiblesse n’importe quand le Christ envoie. En ces temps où l’on se sent si pauvre en France dans notre évangélisation, en cette nuit passée sans rien prendre, décourageante, en cette Passion où le Christ est bien souvent bafoué publiquement par l’intermédiaire de son Église, il est bon de se le rappeler. Reconnaissons notre faiblesse, notre péché. Puis sur la Parole du Seigneur, jetons au large nos filets.

    Prière universelle :

    PU 5e dimanche ordinaire C

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quels sont les différents pas que Jésus fait franchir à Simon avant de lui annoncer sa mission ?

    Comprendre sa foi :

    Pourquoi faut-il donc que l’épreuve précède si souvent l’intervention de Dieu ?

    Vivre avec Jésus :

    Et moi quelle est mon épreuve ? En quelle parole dois-je mettre ma foi ? Où dois-je voler au large ?