Dimanche du Corps et du Sang du Seigneur (Fête Dieu B) : Matthieu 14, 12-26
Prenez, ceci est mon corps
Ce dimanche, pour la solennité du Corps et du Sang du Seigneur, l’Église nous invite à un flash-back méditatif. Retour sur le Jeudi Saint, donc, à la lumière de la Résurrection. Nous prenons un peu de recul par rapport au drame de ce soir si beau et si terrible. Nous repensons à ce qui s’est passé alors, pour pénétrer ce qui se passe à chacune de nos Eucharisties. Prendre dans ses mains le Corps du Christ, selon sa demande, et le manger, c’est accepter l’union la plus intime qui soit. C’est adhérer à son projet d’Alliance avec le monde. C’est rendre possible un retour à l’unité des hommes divisés par le mal. Boire le Sang versé, c’est recevoir la Vie du Christ afin qu’elle coule en nos veines. Nous nous lions à lui et il nous lie entre nous d’un lien de Sang. Nous devenons pour le monde, chacun et tous ensemble, présence réelle du Christ Ressuscité, au-delà de l’ombre de nos péchés. C’est dans le don de nos vies que nous pouvons recevoir la plénitude de la Vie.
Besoin de recul, de te mettre au vert ? Que dirais-tu de venir pour un temps de service et de prière à l’abbaye ? Étudiants et jeunes pros, vous êtes les bienvenus en tous temps, mais particulièrement cet été !
Quand et combien de temps ?
Nous vous invitons cet été, de fin juin à début septembre : un jour, trois jours, une semaine… à chacun selon ses disponibilités. Pas d’inquiétude pour la participation aux frais d’hôtellerie : si vous pouvez laisser quelque chose ce sera bienvenu, sinon vos mains y pourvoiront !
Activités variées
Les activités ne manquent pas, et il y en a pour tous les goûts ! Nous avons besoin d’aide, et nous serons heureux de travailler avec vous :
jardin
gestion de fruits et légumes
défrichage
aide dans nos plantations
restauration de bâtiments
bricolages en tous genres
rangements et nettoyages
Et puis aussi…
Ce sera aussi : retraite, service, rencontre des moines et vie avec eux, découverte d’une abbaye, rencontre d’autres jeunes – ou moins jeunes – qui seraient là en même temps. De quoi bien se couper d’un « métro-boulot-dodo » sans rester à ne rien faire. Une expérience très bénédictine d’ORA ET LABORA en communauté ! Laissez-vous tenter.
C’est une bonne tentation !
Retraite Faire le Point
Du samedi 13 juillet au vendredi 19 juillet : 10e ÉDITION ! Au cœur de l’été, un moment particulier : la Retraite Faire le Point. Se poser pour un discernement. Là, c’est du sérieux. On ajoute des enseignements qui devraient accompagner un travail intérieur et ouvrir à l’écoute du Seigneur. Voyez le menu sur la page qui est dédiée à la retraite :
D’autres retraites organisées par des moines et moniales sont proposées sur ce site :
A bientôt !
Pour envoyer une demande au frère Oliveto, responsable de l’accueil :
Ce dimanche 28 avril, le Seigneur et l’Église ont fait don d’un nouveau prêtre à notre petite communauté de Maylis.
Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père
est le vigneron.
Jn 15, 1 (évangile du jour)
Notre frère Patrick, moine à Maylis depuis plus de 35 ans, ordonné diacre en octobre dernier, a été appelé à recevoir l’ordination presbytérale. C’est le Seigneur qui l’a appelé par l’intermédiaire de son Église. Le père abbé Mark-Ephrem Nolan, et le père abbé Diego Rosa, abbé général des olivétain, ayant consulté le peuple de Dieu, l’ont présenté pour être ordonné. C’est l’évêque de notre diocèse de Dax qui lui a transmis le don de l’Esprit dans notre église de Maylis.
Procession d’entrée, appel et présentation du candidat
La vigne… et le trèfle
Première lecture, chant de l’alléluia par nos sœurs, proclamation de l’Évangile par un ami diacre du diocèse de Fréjus-Toulon, prédication de Mgr Souchu
Dans son homélie, Mgr Souchu est passé de la vigne de l’Évangile du jour au trèfle de l’Irlande évoqué par St Patrick, notre abbé administrateur irlandais, et la couleur verte symbolisant l’espérance, thème du synode diocésain. Il existe des trèfles à 3 feuilles, à 4 feuilles, et même – très rares – à 7 feuilles. St Patrick a fait du trèfle à trois feuilles un symbole trinitaire. Et c’est ce lien d’amour qu’évoque l’image de la vigne dans l’évangile (Jn 15, 1-8). Une communauté monastique veut en être le signe, notamment dans la célébration eucharistique. Le trèfle à quatre feuilles est signe de bonheur. St Jean dans la seconde lecture (1 Jn 3, 18-24), montre que le bonheur nous vient de la part à l’Esprit Saint qu’il nous est donné de recevoir. Le prêtre aide à recevoir cette grâce par l’annonce de l’Évangile et le don du sacrement de la réconciliation. Le trèfle à sept feuilles, trouvé très très très rarement, est signe de réussite exceptionnelle. Les ordinations sont aussi très rares dans notre diocèse… Néanmoins elle est un don de Dieu. Le moine qui devient prêtre doit être intégré en tant que tel dans sa communauté. La première lecture (Ac 6, 1-7) montre que l’intégration, même d’un grand don de Dieu, n’est pas toujours évidente. Ordonné à 70 ans, on souhaite à fr Patrick de trouver sa réussite, c’est-à-dire sa plénitude, en Dieu, par l' »ora et labora », le travail et la prière.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus si vous ne demeurez pas en moi.
Jn 15, 4
Bouquet de l’autel
Promesses et ordination
Tout commence par l’invocation du St Esprit.
Le chant du Veni Creator Spiritus, a été interprété à voix mixtes par les frères de Maylis et nos sœurs olivétaines de l’abbaye Notre-Dame St-Eustase. L’assemblée répondait une strophe sur deux.
Beau moment de communion fraternelle.
PromessesObéissance
Puis vient le moment des promesses, engagements de communion avec l’Église et ses pasteurs. Ces promesses sont suivies de la litanie des saints, dont l’aide est bienvenue ! Alors on peut procéder au rite principal : l’imposition des mains et la prière de consécration. Après quoi viennent les rites secondaires, signes du sacerdoce ministériel : la vêture de la chasuble, l’onction des mains, et la réception des offrandes. Tout se termine par un baiser de paix avec l’évêque et tous les prêtres, signe de l’insertion dans le presbytérium.
Litanie des saintsImposition des mains par l’évêqueImposition des mains par l’abbé et les prêtresPrière consécratoireVêtureOnction des mainsRemise des offrandesBaiser de paix de l’évêque au nouveau prêtreBaiser de paix de tous les prêtres
Première messe du nouveau prêtre
Le nouveau prêtre concélèbre pour la première fois la messe aux côtés de l’évêque. Pour le baiser de paix, entre le Notre Père et la fraction, il va porter la paix du Seigneur à ses frères. Pour la communion, il porte le Pain de Vie au peuple de Dieu.
Préparation des donsInvocation de l’EspritIntercessionEchange de paixCommunion
Envoi
Quelques remerciements avant de partir pour un rafraîchissement bien mérité. Durant le rafraîchissement, le nouveau prêtre est invité à rafraîchir les autres en implorant sur eux la bénédiction du Seigneur. L’évêque est le premier à en profiter, suivi de près par l’abbé.
Remerciements de l’abbéRemerciements du nouveau prêtreBénédiction finaleBénédiction de l’évêqueBénédiction de l’abbé
Bonne route au nouveau prêtre !
Bouquet de l’ambon
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
Le père Abbé Mark-Ephrem Nolan et la Communauté de Maylis sont très heureux de vous annoncer l’ordination presbytérale de :
Frère Patrick Leblanc
le dimanche 28 avril par Monseigneur Nicolas Souchu, évêque d’Aire et Dax Merci pour votre prière
Comment cela se fera-t-il ?
L’ordination aura lieu le dimanche 28 avril à 15h30 à l’église abbatiale du sanctuaire de Maylis. Voir le magnifique faire-part : Faire-part d’ordination
Les prêtres sont les bienvenus !
Merci de venir avec votre aube et une étole blanche.
Et après la cérémonie ?
Un rafraîchissement suivra la cérémonie sur la place (nous avons prévu du beau temps !)
Faire un cadeau d’ordination ?
Si vous voulez participer à un cadeau d’ordination commun, nous aimerions renouveler les ornements liturgiques de l’abbaye (certains ont vieilli…). Ci-contre : l’ensemble rouge réalisé suite aux ordinations des frères Grégoire et Oliveto (conçu et réalisé, avec talent, par Aline Lejean et Florence Blall)
Si vous préférez, vous pouvez aussi profiter de l’occasion pour faire un don avec reçu fiscal, en précisant bien que c’est pour l’abbaye de Maylis (case à cocher), sur le site de la Fondation des Monastères.
Y a-t-il de la place à l’hôtellerie ?
Nous réservons l’hôtellerie en priorité pour les religieux et proches du fr Patrick qui habitent loin et ne pourront pas faire l’aller-retour dans la journée.
Au fait… Qu’est-ce qu’une ordination presbytérale ?
Pour les mordus qui veulent goûter l’histoire de la liturgie, il y a cette étude d’un liturgiste (un peu technique, mais pourquoi pas essayer ?) : la prière d’ordination
Ce dimanche, il nous est donné de contempler la lumière de la miséricorde de Dieu. Pourtant, le signe qui en est donné parait bien sombre : le Fils de l’Homme élevé sur une croix, le Fils unique de Dieu mourant pour la vérité. C’est cependant bien vers lui que nous sommes invités à tourner nos regards pour notre guérison, comme les Hébreux vers le serpent, dans le désert. Car sur la Croix, il va jusqu’au bout de l’amour. Il ne révèle pas seulement une vérité, un message parmi d’autres à comprendre. Il agit selon LA vérité. Il ouvre la route véritable : lui-même. Jésus en Croix nous illumine, il nous manifeste la vérité et nous permet d’en prendre le chemin. C’est la vérité de l’état de l’homme pécheur. C’est la vérité de l’obéissance au Père, du don d’amour total. Jésus prend sur lui notre misère et nous propose de passer avec lui à travers la mort. Il accomplit ce qui constitue le plus profondément le mystère de l’existence humaine devant Dieu. Le suivrons-nous sur ce chemin de vérité ? Imiterons-nous celui qui est la Vérité ?
C’est notre vocation de baptisés. L’illumination de notre baptême nous a sauvé des ténèbres du péché, c’est-à-dire du non-sens, de la séparation de Dieu et des autres, du désordre de notre intériorité. En regardant Jésus sur la croix et Jésus ressuscité, nous pouvons redécouvrir la vérité de l’amour de Dieu pour nous, et retrouver la lumière sur le chemin de l’amour. Qu’il en soit ainsi pour nous un peu plus chacun des jours de ce Carême.
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »… Mais lui parlait du sanctuaire de son corps
Mystérieuse affirmation de Jésus. C’est un défi violent qu’il lance aux juifs. Après avoir bousculé certaines de leurs certitudes par son enseignement et par ses gestes, après avoir renversé un aspect superficiel et mercantile de leur religion à travers les vendeurs du Temple et les changeurs, il va plus loin dans la provocation. Et c’est une provocation démesurée, choquante, incompréhensible. Les Apôtres eux-mêmes ne la comprendront qu’après la résurrection.
Ne faut-il pas recevoir pour nous aussi l’indignation de Jésus ? Dans l’Église, Temple de Dieu, Corps du Christ, ne faisons-nous pas passer parfois l’essentiel du message évangélique derrière nos petites constructions humaines, nos profits personnels ? La vérité de la charité ne disparaît-elle pas parfois derrière des pseudo-dévotions, et n’est-elle plus encore mise à mal par nos disputes entre frères pour s’assurer une place de pouvoir, « trafics » relationnels pour quelque gain égoïste ? Le Carême est un temps pour faire le ménage dans nos comportements, jusque dans ceux qui paraissent les plus saints. Ainsi le Temple qu’est notre corps et le Temple qu’est l’Église en seront purifiés.
De plus, comme au temps de Jésus, on demande encore aujourd’hui des signes à l’Église, au Corps du Christ, pour justifier son message. On demande une cohérence avec l’essentiel. Et cela requiert beaucoup de courage. Oserions-nous lancer le même défi que Jésus ? Oserions-nous mettre le monde au défi de détruire l’Église pour que soit manifestée la victoire de Dieu sur le mal, la victoire de la Vérité et de la Vie sur le mensonge et la mort ? Ce mystère de mort et de résurrection est pourtant perpétué tout au long des siècles. Il reste signe encore aujourd’hui partout où les chrétiens sont persécutés. C’est notre vocation chrétienne.
Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.
La vie chrétienne, toute vie chrétienne, commence par un appel, une « vocation« . Suivre le Christ, c’est se convertir et croire en l’Évangile. Recevoir et choisir l’Évangile amène des changements, peut-être jusqu’à bouleverser le cours d’une vie. Une autre réalité advient par rapport aux habitudes, ou plutôt un autre regard sur la réalité, plus profond, plus plénier : la proximité du Royaume de Dieu change considérablement le paysage. C’est le vrai relief de notre humanité, la vraie valeur de tout ce qui la compose qui se révèle alors.
Dieu passe sur nos chemins, et nous invite à divulguer cette bonne nouvelle de la proximité du Royaume, à prendre conscience de la chance que nous avons pour en parler avec conviction autour de nous. Il y a urgence à répondre à cette invitation. Car, avec le Christ, le temps d’établir le Royaume est venu. La grâce nous est donnée. Le Bonheur de Dieu est désormais à portée de nos cœurs ouverts. Il est à partager avec ceux qui nous entourent.
La vocation particulière de chacun prend racine dans cette vocation chrétienne. À la suite des Apôtres, nous sommes tous invités à prendre part à la grande pêche. Au cœur de notre quotidien, le Christ vient à notre rencontre pour donner une dimension inouïe à nos projets humains : celle du Royaume de Dieu. Il a besoin de relais pour annoncer la Bonne Nouvelle de ce Royaume venu à nous. Laisserons-nous les différents types de filets qui nous retiennent pour faire nôtre cette sainte préoccupation du Christ ? Parfois ce sont juste nos habitudes, notre confort, qui nous font oublier combien la foi peut renouveler notre regard. Il est temps de se laisser renouveler et de commencer à aimer !
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? »
Étonnante, cette scène qui se passe quelque part, sur un chemin, près du Jourdain. Jésus reçoit de Jean Baptiste ses premiers disciples, et nous assistons au premier contact personnel : un croisement des regards, et une question un peu déroutante.
Jésus renvoie les deux hommes à leur cœur. Il les renvoie à leur choix de le suivre. Il les invite à rendre compte de ce choix.
Jésus les laisse libre, aussi. Il ne met pas la main sur eux. Il ne les enrôle pas pour son projet, mais les invite à s’engager.
Ainsi fait-il toujours, pour tous ses appels, jusqu’à aujourd’hui. Souvent nous avons commencé à suivre Jésus sur la parole d’un autre. Et puis un jour, Jésus se retourne et nous interpelle personnellement, il nous invite à choisir d’apprendre à le suivre.
Heureux ceux qui vont à sa suite, car ils voient où demeure le Christ.
De nouveau ce dimanche, comme dimanche dernier, il s’agit d’aller travailler dans la vigne d’un propriétaire terrien. Ce ne sont plus des ouvriers quelconques qui sont embauchés par un maître. Les protagonistes sont deux fils d’un même père. On trouve souvent des histoires avec deux fils dans la Bible ou dans les paraboles de Jésus. Leurs différences nous permettent parfois de nous identifier à l’un ou à l’autre, ou du moins de nous situer par rapport à leurs attitudes. Cela demande de l’honnêteté avec soi-même, car ces fils d’un même père ne sont jamais parfaits. Là est tout leur intérêt !
Nous voici donc en présence de deux frères qui réagissent de manière opposée à l’appel du père. Situation bien connue. Nous savons combien de distance il y a parfois entre dire et faire, entre les intentions et les actions, entre nos générosités passagères et le vrai don de nous-mêmes. Nous connaissons aussi nos changements d’avis, parfois dans le bon sens, et d’autres fois dans le mauvais. L’obéissance en nous est blessée par le péché. Nos « oui » ne sont pas toujours bien fermes. Mais nos « non » n’ont pas forcément le dernier mot. Nous sommes un peu chacun de ces deux frères. C’est une grande bénédiction d’entendre un tel appel du Seigneur, l’appel à travailler dans sa vigne. Nous sommes enfants de Dieu, appelés à partager son intimité. Nous avons le privilège d’être invités à travailler à la vigne du Seigneur, à l’œuvre de Dieu. Et il ne nous le demande rien que pour aujourd’hui, donnant la grâce qu’il nous faut pour chaque pas. Nous mettons du temps à réagir. Nous avons besoin de temps pour croire. Il nous faut le temps du repentir. Il est important ce repentir. Ne tardons pas à obéir, comme le Christ, avec le Christ, LE Fils. Car là est notre bonheur.
Notre frère Patrick a été appelé par notre père abbé général Dom Diego Rosa et notre Abbé administrateur père Mark-Ephrem Nolan à recevoir l’ordination sacerdotale. La communauté de Maylis en est très heureuse. Elle rend grâce à Dieu pour ce témoignage de sa bienveillance et de sa miséricorde. Nous vous invitons à rendre grâce avec nous. Et nous confions à votre prière notre frère qui s’apprête à recevoir le don de l’Esprit pour le service de l’Église. Frère Patrick fait partie de la communauté de Maylis depuis 1989. Il a accompli parmi nous ses études de philosophie et de théologie. Aujourd’hui frère Patrick prend grand soin de ses frères principalement comme délégué de l’abbé administrateur (supérieur), et comme infirmier.
Une étape accomplie
Frère Patrick a été institué lecteur et acolyte par Monseigneur Souchu le 28 juin dernier. Il était entouré non seulement de ses frères moines, mais aussi de frères prêtres de notre diocèse alors en retraite annuelle à l’abbaye. Durant l’homélie donnée à cette occasion, Monseigneur Souchu a fait le rapprochement entre l’appel du frère Patrick et celui d’Abraham qui était relaté ce jour en première lecture (Gn 15, 1-18). Abraham avait alors 75 ans, tandis que notre frère approche des 70 : le temps de Dieu n’est pas le nôtre. Prions pour que notre frère marche à la suite du grand patriarche : « Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste« .
Les étapes à accomplir
Frère Patrick sera ordonné diacre au sanctuaire de Maylis par Monseigneur Nicolas Souchu, évêque d’Aire et Dax, le 11 octobre à 10h30.
Pour les prêtres et les diacres : ornements blancs
Pour tous : un rafraîchissement sera proposé après la cérémonie !
La date de l’ordination presbytérale n’est pas fixée à ce jour. Elle aura lieu probablement en début de temps pascal prochain.
Quelques photos de l’institution comme acolyte et lecteur
Appel par l’évêqueInstitution comme lecteurLecteur en serviceInstitution comme acolyteAcolyte en service