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2e semaine de l’Avent : Le prophète, voix pour la Parole

2e dimanche de l’Avent C :
Luc 3, 1-6

… la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.

La Parole de Dieu qui se fait entendre à Jean : c’est un événement pas comme les autres. C’est pourquoi St Luc l’introduit aussi solennellement : empereur, gouverneur, princes, grands prêtres sont convoqués. Mais tous les grands du monde ne font pas le poids face à l’événement extraordinaire évoqué ici. La dernière voix de l’Ancien Testament, et la plus retentissante, la dernière étoile précédant l’aurore, le Précurseur qui par sa seule personne annonce le Sauveur, Jean a entendu la Parole de Dieu, et il l’a accueillie. Marie lui a donné sa chair. Jean lui donne sa voix, et sa fougue, pour quelques mois. Il est la trompette qui va attirer l’attention sur plus grand que lui.
Nous sommes au sommet de l’Histoire de l’Humanité. Tout va bientôt prendre sens. Dieu s’est engagé depuis le début dans notre histoire humaine. Mais à présent il vient lui-même pour la conduire à sa plénitude. Il s’engage au plus près de sa Création, il s’implique d’une manière inouïe. Mais il passe par de petites portes : celle d’une vierge qui a le cœur ouvert, celle d’un ascète dans le désert, tout deux à l’écoute de la Parole. Lui qui est le Verbe de Dieu, il veut avoir besoin d’une vierge pour lui donner corps, il veut avoir besoin d’un prophète pour lui donner voix.
Aujourd’hui encore, Dieu veut venir, intervenir en notre histoire humaine. Il se cherche des « voix » pour proclamer sa Parole dans le désert de notre monde, il se cherche des « corps » pour la mettre en pratique :
Qui donnera son cœur pour l’accueillir ?
Qui donnera son intelligence pour la traduire ?
Qui donnera son souffle pour la proclamer ?
Qui donnera toute sa vie pour parcourir nos rues et manifester à toute l’humanité le Salut de Dieu ?

Prière universelle :

PU 2e dimanche de l’Avent C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi insister sur le désert ?

Comprendre sa foi :

Qu’est-ce que le désert peut représenter dans le mystère de notre foi ?

Vivre avec Jésus :

Comment est-ce que je vis ma vocation de prophète, de voix de Dieu ?

1ère semaine de l’Avent : Veiller et prier

1er dimanche de l’Avent C :
Luc 21, 25-36

Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme.

Veiller et prier en tout temps est au fondement de notre appel à la vie monastique. C’est pourquoi les moines aiment tout particulièrement l’Avent, qui leur rappelle un aspect fondamental de leur vocation : s’ouvrir à la venue du Christ. Le Christ est déjà venu dans la chair il y a 2000 ans. Il reviendra dans la gloire à la fin des temps, on ne sait pas quand, ni comment. Il vient aussi dans nos vies, aujourd’hui. Il vient pour parler, à travers l’Écriture Sainte, pour agir, dans notre cœur ou dans les événements, pour nous rencontrer, dans nos frères ou dans les pauvres.
Mais tout cela n’est en rien réservé aux moines. Veille et prière sont en fait au fondement de notre vie chrétienne. L’appel du Christ s’adresse à tous. Le chrétien est homme de désir, femme d’espérance. Le chrétien est habité par la promesse du Christ, tendu vers la rencontre, ou les rencontres avec lui, comme un amoureux. Rencontres prévues, rencontres fortuites, rencontres provisoires ou rencontre définitive : se tenir prêt à paraître debout devant Dieu à tout moment, digne dans sa nature humaine et dans sa foi.
L’Avent offre chaque année l’occasion de se demander vers où son cœur est tendu. Il est un temps favorable pour renouveler son attention au passage du Christ, à sa venue dans nos vies, à son appel à se remettre debout pour marcher vers lui, pour l’accueillir lorsqu’il vient.

Prière universelle :

PU 1er dimanche de l’Avent C

Une méditation en trois questions…
… pour les grands et les petits !

Accueillir l’Évangile :

Pourquoi Jésus demande-t-il de se tenir sur ses gardes ?

Comprendre sa foi :

Est-il si important pour la foi de penser au retour du Christ ?

Vivre avec Jésus :

Vers où est tourné mon cœur profond ? Vers la terre ou vers le Ciel ?

18-30 ans : Break au monastère le 4 décembre

Maylis et Saint Eustase vous invitent !

Les frères de Maylis et les sœurs de St Eustase vous invitent pour venir découvrir un peu la vie monastique. Il s’agit tout simplement de nous rencontrer. Une journée de break, et même éventuellement une nuit, voire même un WE !

Pour qui ?

Pour les 18-30 ans. Tous seront bienvenus ! Il suffit d’être ouvert à une vie différente, curieux de la découverte, désireux d’une rencontre inhabituelle.
Les garçons sont invités chez les frères (4 places) ! flyer ANNULÉ CHEZ LES FRÈRES (désolés…)
Les filles sont invitées chez les sœurs ! flyer
Très sexiste, n’est-ce pas ? Mais c’est tout de même sympa d’être entre hommes ou entre femmes. Et cela n’empêchera pas une autre fois les gars d’aller visiter les sœurs, ni les filles d’aller rencontrer les frères !

Pour quoi faire ?

Une journée toute simple au rythme de nos monastères, à l’intérieur de nos murs :

  • des temps de rencontre
  • une découverte du monastère
  • des moments de prière
  • une participation au travail manuel
  • le repas avec la communauté

Où et comment s’inscrire ?

À l’abbaye St Eustase pour les filles : 490 route de Laféourère, 40500 EYRES-MONCUBE, 05 58 76 24 25


Le formulaire qui va bien pour contacter les soeurs :

    Pour vérifier que vous n'êtes pas une machine

    captcha

    Que lisez-vous au dessus ?

    À l’abbaye de Maylis pour les gars : 455 Avenue de la Chalosse, 40250 MAYLIS, 05 58 97 68 12

    Et le formulaire qui va bien pour les frères : ANNULÉ CHEZ LES FRÈRES (désolés…)

    A bientôt !

    Christ Roi : La royauté du Miséricordieux

    Solennité du Christ Roi B :
    Jean 18, 33-37

    Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici.

    La royauté du Christ n’est pas celle de ceux qu’on nomme les « grands » de ce monde. La volonté d’imposer une puissance avec violence, qui accompagne ici-bas l’autorité, n’est qu’un pastiche, une caricature, une grimace mimant et dénaturant l’autorité de Dieu. L’autorité du Christ repose sur la douceur de la Vérité, le renoncement à toute haine, le service le plus profond et le plus fondamental de l’Humanité : sa libération du mal et de la souffrance.
    Dieu n’a pas choisi de combattre la violence par une violence plus grande encore. Sa toute-puissance le conduit au contraire à prendre sur lui la violence de l’homme et à n’y répondre que par la douceur d’un amour qui purifie et guérit. La violence est mensonge, elle est aussi faiblesse car elle ne se contrôle pas et finit par s’engloutir elle-même. L’amour, la douceur, sont la Vérité, et la Vérité est forte. Elle finit par s’imposer, elle reste debout et juge, même dans les pires contradictions.
    Jésus est proclamé roi en sa Passion. Il règne, car dans sa mort innocente, le mal est jugé, les méchants se condamnent eux-mêmes, la Vérité de l’amour éclate en lui, le Seigneur, qui reste digne et libre, plus fort que toute haine, que tout mal, que tout mensonge.
    En ces temps où nous sommes affligés par une violence révoltante, qui inspire le dégoût du non-sens, une issue nous est offerte : invoquer notre roi, le Miséricordieux.

    Prière universelle :

    PU Christ Roi B

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Pourquoi une telle différence entre les deux premières lectures et l’Évangile ?

    Comprendre sa foi :

    Pourquoi Jésus accepte-t-il durant sa Passion le titre de roi alors qu’il l’a refusé avant ?

    Vivre avec Jésus :

    Nous sommes rois avec le Christ : exerçons-nous notre royauté à l’image de la sienne ?

    Pastèques, citrouilles, et Butternuts vous attendent !

    Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.

    Genèse 1, 11-12

    Pastèques, citrouilles, butternuts

    Notre bonne terre a été généreuse en pastèques, citrouilles de diverses sortes et butternuts !
    Voyez quelques photos d’une abondante et savoureuse récolte.

    pastèques et citrouilles
    pastèques et citrouilles
    butternut et pastèques
    butternuts et pastèques

    N’ont-elles pas une bonne bouille nos citrouilles ?

    citrouilles

    En vente au sanctuaire

    Venez prier au sanctuaire, et au passage faites un tour dans notre boutique pour acquérir quelques spécimens.
    Vous pouvez aussi faire l’inverse : venir à notre boutique, et au passage rendre visite à Notre Dame de Maylis !

    Nos horaires :

    • du mardi au samedi 10h – 11h 30 ; 15h – 18h15
    • le dimanche : 9h45-10h45 ; après la messe : 12h30 – 13h ; l’après-midi : 15h – 16h et 17h20-18h30

    Agrémentez votre table !

    Pour vos soupes, gratins, conserves, les citrouilles et butternuts sont un délice !
    Quant aux pastèques: bonnes à croquer, à presser en jus, à transformer en confiture !

    Nous vous attendons, vous serez les bienvenus !

    33e semaine : Quand la lune perdra sa clarté

    33e dimanche ordinaire B :
    Marc 13, 24-32

    Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire.

    La fin de l’année liturgique approche, et la Parole de Dieu que l’Église nous annonce tourne nos yeux vers la fin du temps, vers le retour définitif du Fils de l’Homme. Parler de la fin des temps et de la venue du Christ dans la gloire est un peu passé de mode. Sans doute ce discours fut-il trop sévère à certaines époques. On a insisté sur la peur du jugement plus que sur l’espérance de la gloire. Il s’agit pourtant d’abord de la Bonne Nouvelle du venue du Salut définitif pour ceux qui auront pris parti pour Dieu, pour la Lumière, pour l’Amour.
    Il y a là une vérité essentielle de notre foi. Avoir la certitude de cette venue, vivre dans l’espérance de la fin prochaine est une libération : nous ne sommes pas enfermés dans ces temps marqués par la mort, nous allons vers la Vie. Tout le cosmos attend cette délivrance, nous dit St Paul, et gémit pour que se hâte la venue du Règne. La Création entière languit, tendue vers la fin de la dispersion du péché, le retour de l’éclatement provoqué par le mal, la remise en ordre suite aux dérèglements provoqués par le refus de Dieu. Car l’homme a été créé pour la communion avec Dieu. Et toute la Création a été offerte pour porter cette communion, pour lui servir d’écrin.
    Le temps qui nous est octroyé est celui de la conversion, du retour à Dieu, de l’obéissance à sa Parole. Il est un cadeau de Dieu pour que se préparent et s’opèrent déjà les retrouvailles, la rencontre définitive. Il est préparation de la Fête, du Banquet dont nous recevons les arrhes quand nous célébrons l’Eucharistie.

    Prière universelle :

    PU 33e dimanche ordinaire B

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Les signes de la fin des temps sont étranges : pourquoi un tel vocabulaire ?

    Comprendre sa foi :

    Jésus dit que « cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive », mais bien des générations sont passées : que voulait-il donc dire ?

    Vivre avec Jésus :

    Est-ce que l’attente de la venue du Christ m’habite ? Est-ce qu’elle a une importance dans ma vie spirituelle ?

    32e semaine : La force de la fragilité

    32e dimanche ordinaire B :
    Marc 12, 38-44

    Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.

    Dieu ne voit pas comme les hommes. Jésus veut nous apprendre à voir au-delà des apparences. C’est tout un art. Cela demande du travail, un travail de conversion. Pour voir où se trouvent les véritables valeurs, l’authentique force spirituelle, il est nécessaire de changer les lunettes avec lesquelles nous regardons le monde, nos lunettes déformées par le péché.
    Dans l’histoire de la veuve au Trésor du Temple, il ne s’agit pas pour Jésus de condamner les riches et leurs offrandes. Il est certainement fort bon et nécessaire qu’ils partagent ainsi avec d’autres les dons de Dieu et le fruit de leur travail ou de celui de leurs ancêtres. Il ne leur reproche même pas de ne donner « que » leur superflu. Jésus veut seulement attirer l’attention sur celle qui ne semble en mériter aucune aux yeux des hommes. Celle qui parait la plus petite, la plus fragile et insignifiante, et qui l’est réellement dans l’ordre humain, est en fait celle qui a le plus de force devant Dieu.
    Cet épisode va donc éclairer le sévère avertissement adressé par le Christ aux hommes religieux de son époque dans la première partie de l’Évangile. L’incohérence fait scandale, celle de se mettre en première ligne, de se montrer soi-même en apparente adoration devant Dieu, plutôt que de montrer Dieu par la véritable adoration qu’est le service de la charité. C’est un grand péché, et là est la vraie fragilité. On parait religieux, proche de Dieu, mais cette apparence est inconsistante.
    La tentation de pratiquer une religion parce que « ça fait bien » est toujours présente. On le reproche aussi aux chrétiens, et parfois sans doute à raison, malheureusement. Notre vocation chrétienne consiste pourtant à se laisser traverser par la Lumière, à s’effacer devant elle pour qu’elle devienne l’unique valeur des hommes.

    Prière universelle :

    PU 32e dimanche ordinaire B

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quel sont les liens et les différences entre les deux parties du texte proposé ?

    Comprendre sa foi :

    Pourquoi faut-il toujours lier prière à Dieu et amour des hommes ?

    Vivre avec Jésus :

    Suis-je plutôt comme les scribes de ce texte, ou plutôt comme les riches, ou bien comme la pauvre veuve ?

    30e semaine : Désirer la Lumière

    30e dimanche ordinaire B :
    Marc 10, 46-52

    Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »

    Il est touchant, ce pauvre Bartimée qui crie de toutes les forces de son corps malade pour attirer l’attention de Jésus. Lui l’aveugle, il désire voir celui qui est la Lumière. Lui le mendiant, condamné à rester assis au bord du chemin, il désire marcher à la suite de celui qui est le Chemin.
    Aujourd’hui aussi, beaucoup de gens sont là comme assis au bord du chemin, mendiant un sens pour leur vie. Ils crient car ils désirent voir, eux aussi, et marcher en homme ou femme libre. Ils cherchent la Lumière et le Chemin, peut-être sans le savoir. Certains sont attirés par Jésus, et même peut-être par l’Église, mais on les rabroue, on les fait taire. Ou même, on les empêche d’ouvrir la bouche pour crier, on essaie de leur faire oublier leur cécité, leur désir de donner sens à leur vie. On connaît trop bien le poids psychologique qui pèse sur beaucoup, né d’un malaise d’une frange de notre société par rapport à l’Église et au christianisme.
    Qui parmi les chrétiens s’approchera de tous ces gens en quête de la Lumière pour leur dire : « Confiance, lève-toi, il t’appelle » ? Qui ira les chercher et leur facilitera le passage vers Jésus en dépit de la foule vociférante ? Peut-être faut-il faire l’expérience d’être soi-même guéri de sa cécité spirituelle, et désirer toujours plus contempler la Lumière. Certainement il faut suivre Jésus, et être attentif à ses frères et sœurs les plus pauvres, pauvres matériellement, certes, mais bien plus pauvres spirituellement. Ainsi on peut rencontrer et savoir reconnaître, au bord du chemin, les Bartimée de notre temps qui mendient un sens pour leur vie.

    Prière universelle :

    PU 30e dimanche ordinaire B

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Bartimée appelle Jésus « fils de David » : que veut-il dire ?

    Comprendre sa foi :

    Pourquoi Jésus demande-t-il à Bartimée « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » : ne le sait-il pas ?

    Vivre avec Jésus :

    Dans quel personnage de ce récit est-ce que je me reconnais ?

    29e semaine : Se donner pour servir

    29e dimanche ordinaire B :
    Marc 10, 35-45

    Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude.

    Voilà un évangile qui complète bien celui de la semaine dernière, et qui au fond se passe presque de commentaire. Il est clair, net et précis. Il fait partie de ces paroles tranchantes du Christ qui nous font du bien, car elles nous mettent devant l’essentiel sans que nous ayons à réfléchir. La seule chose qu’il y ait à faire, c’est de mettre sa foi dans cette parole, et d’agir, de donner sa vie.
    Le premier, le plus grand, c’est le Christ. Or il a pris la condition d’esclave en donnant sa vie pour le Salut des hommes. Donc il ne nous reste plus qu’à le suivre. Car Dieu nous appelle à participer à la mission du Christ. La multitude des hommes attend le don de notre vie avec lui, pour eux. Peut-être certains se demandent-ils comment se donner, à qui se donner, quand se donner ?
    Quand ? À tout moment, dès que possible.
    À qui ? À celui qui se trouve là, et qui a certainement besoin d’être aimé.
    Comment ? En le servant, ne serait-ce que par un sourire, un mot gentil, ou un regard.
    Servir, aimer, souffrir pour l’autre, donner de sa personne, de son énergie, de son temps, de sa patience, être à celui que l’on rencontre, être pour lui : voilà notre vocation à tous. L’Esprit Saint fait le reste pour conduire chacun sur le chemin de sainteté qui lui est propre, afin de siéger un jour avec le Christ à la droite du Père.

    Prière universelle :

    PU 29e dimanche ordinaire B

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Quelle est la gloire du chrétien selon ce texte ?

    Comprendre sa foi :

    Comment Jésus s’est-il fait serviteur ?

    Vivre avec Jésus :

    Est-ce que je désire servir mes frères au Nom du Christ ? Qu’est-ce que je fais pour me mettre à leur service ?

    28e semaine : Pauvre de soi, riche de Dieu

    28e dimanche ordinaire B :
    Marc 10, 17-30

    Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?

    Il est touchant cet homme qui accourt vers Jésus, si généreux dans son désir de bien faire. Il est attristant ce riche dont l’idéal est entravé par ses possessions matérielles. C’est pourtant une même personne. Pourquoi donc sa course vers la sainteté s’est-elle ainsi arrêtée ?
    Il vient vers le « bon Maître », mais le rencontre-t-il vraiment ? Jésus le regarde, l’aime, l’appelle à lui qui est Vie éternelle, accomplissement de son désir. Mais l’homme ne noue pas de relation. Le riche a un autre maître.
    De tous les commandements, peut-être lui manque-t-il le premier de tous et le second qui lui est semblable. Il n’est pas prêt à tout donner pour les pauvres. Il n’est pas prêt à se donner pour Dieu. Il se possède encore lui-même. Il n’a pas encore compris que la vie éternelle qu’il désire n’est pas le mérite d’un « faire », mais l’accomplissement d’un « être » dans l’amour, le don de soi.
    Il repart triste, seul avec ses possessions, avec la richesse de ses œuvres bonnes, avec la maîtrise de sa vie.

    Prière universelle :

    PU 28e dimanche ordinaire

    Une méditation en trois questions…
    … pour les grands et les petits !

    Accueillir l’Évangile :

    Pourquoi les disciples sont-ils de plus en plus déroutés ?

    Comprendre sa foi :

    La sainteté est-elle œuvre de l’homme ou œuvre de Dieu ?

    Vivre avec Jésus :

    Et moi, face à ce riche, et surtout face au regard aimant de Jésus, que dois-je faire, qui dois-je être pour avoir la vie éternelle ?